Project Description

This Dancerie: The Paris Project
A collaboration project by Tony Whitfield, Sebastiano d'Ayala Valva, Klaus Fruchtnis, Thierry Micouin, Nils Nusens, Patricio Sarmiento and Andrew Alden


This Dancerie is a multi-event, multi-site, multi-media work that explores the ways in which gay men have created public expressions of desire despite mainstream prohibitions of manifestations of those aspects of their lives in the context of Paris as a complex historical cultural arena for this exploration.

The pretext of This Dancerie is urbanization as a prerequisite for homosexual subculture and the understanding that despite the absence of “gay ghettos, ” gay men developed and carried on forbidden lives in public it cities around the world. This Dancerie focuses on Paris as a cross-road of queer life in which, although, technically, homosexuality was legal since 1791, decency was legislated and under surveillance.

This Dancerie will create a series of foci on Paris as a site of refuge for queer men and the environments they historically frequented. Particular attention will be placed on developing narratives that include a range of differing intersections of class, race, creeds, ethnicities and gender the collaborators will develop a movement based-work for male groupings drawing upon culturally specific traditions. The role immigration plays in these narratives will also be underscored.

This Dancerie is a multi-event, multimedia collaborative work under the artistic direction of Tony Whitfield. This project will be a collaboration between Whitfield, as Executive Producer and Artistic Director, Thierry Micouin as Director of Choreography, media artist Klaus Fruchtnis as Technical Director, fashion designer Patricio Sarmiento, filmmaker Sebastiano d’Ayala Valva and composer/musician Nils Nussen, all from France and composer/ musician Andrew Alden, and filmmakers Joe Lumbroso and Dyana Winkler, from the United States. Eight to ten sites across the City where same sex desire has created a shifting landscape of criminalized activity, class-complicated entanglements, immigrant freedom, forbidden commerce, transgressive beauty and encoded seduction will be the context for short filmed dance/movement based narratives since 1870. Each three to five minute films will begin with a cruising ritual and be filmed in those spaces. For several evenings the films will be presented in situ as projected images activated by passersby movement. Ideally these installations would be debuted as part of Paris’ La Nuit Blanche in 2017.

These films would then be brought together into a single space to produce an additional evening long performance or “dance party” that would be digitally randomized and improvisationally scored for classical ensemble and world pop musicians. Ideally the space would be situated in a cultural center and include a live performance component that involved local gay residents. Various forms of social media will be employed to augment and reveal aspects of the project's narrative content during the culminating dance party and its scatter site installations.

Several aspects of this project should move it beyond the context of performance based works that explore cultural identity and history. They include: the site specific nature of the public installation that will seek to revive unknown queer histories in ways that immerse the audience in the projected work; the creation of apps that will allow the participant to access deeper know of the history behind the narrative they have stumbled into as well as information about the artwork itself and other components of the work at other sites across Paris as well as multifaceted entries into the "dance party."

It is anticipated that audiences for This Dancerie will include: post modern dance, experimental music, expanded cinema, public art and contemporary performing arts audiences. In addition general public members who are attending events associated with Paris' La Nuit Blanche 2017 and local commmunities adjacent to the various sites in which This Danceries' short constituent works will be situated.This project will seek to engage LGBTQI populations including scholars, artists, performers and youth. Social media, print and electronic media associated with La Nuit Blanche and the venue that will host the culminating event will be drawn upon in addition to apps established specifically for This Dancerie.

The primary goal is to reveal the queer past and present of Paris as an urban geography that has been multifaceted, ethnically, economically, and culturally diverse while also revealing those aspects of queer life that defy normalization, concealment behind closed doors challenge notions of "decency" are tied to desire and find expression despite histories of policing and surveillance. In addition this work will seek to engage collaborative, improvisational and interactive structures and technologies to create social points of entry and discussion among various queer communities across Paris and beyond as a means of expanding current discussions about same sex desire.


Thursday, March 26, 2015

Gay clubs in Paris During the 70s and 80s

LE SEPT / LE PALACE

Le Monde de la Nuit - Les 'Nightclubbers'

VÊPRES LAQUÉES : des photos du Palace, de la Main Bleue et des Bains-Douches
tirées du livre de Michel SALOFF COSTE


LE SEPT
Fabrice EMAER ouvrit d'abord le Pimm's, premier club gay de la rue Sainte Anne en 1964, puis le Sept en 68. Au départ, c'était un restaurant, puis une boîte au sous-sol. Le succès fut immédiat et dura pendant plus de 10 ans.
J'ai commencé à aller au Sept dans les années 74/76, après la fermeture de La Bulle, et c'était là qu'on entendait LA MEILLEURE MUSIQUE DE PARIS, grâce au DJ Guy CUEVAS : la Soul, avant qu'elle ne devienne la Disco, de plus en plus commerciale : c'était le temps du 'Philadelphia Sound', avec les O'JAYS, Billy PAUL, Teddy PENDERGRASS (qui était alors le chanteur de Harold MELVIN and the Blue Notes), Marvin GAYE.
Gay, je ne l'étais pas, mais je me sentais bien dans cet endroit, qui, à la différence d'autres clubs de la rue Sainte Anne, comme le BRONX, était mixte et n'était pas un ghetto. Tout le monde dansait toute la nuit. Et puis, quand une femme vous plaisait, il n' y avait pas trop de concurrence...


Une rétrospective des lieux gays à Paris dans les années 60, 70

Photo : François DYMANT
LE PALACEEn 1977, c'est la vague disco et le succès des grandes boîtes comme le Studio 54 à New York ou la Main Bleue à Montreuil. Fabrice cherche alors un endroit plus grand. C'est Michel Guy, ministre de la culture du 1er gouvernement de Giscard et qui lança le festival d'automne qui lui donna l'idée d'acheter le Palace, théâtre du Faubourg Montmartre alors presque à l'abandon. Après d'importants travaux réalisés en un temps record, c'est l'ouverture le 1er mars 1978, avec un show de Grace Jones. Les serveurs sont habillés en rouge et or par Thierry Mugler. Fabrice voulait en faire un lieu ouvert à tous, différent de la rue Sainte Anne, tout en en gardant l'esprit : ce fut une réussite complète. En plus d'être la discothèque la plus courue du moment, élevée au rang de phénomène sociologique, ce fut aussi un endroit où furent données de nombreuses fêtes (Kenzo, Karl Lagerfeld), et aussi une salle de concerts, organisés par Paul Alessandrini puis par Rosebud avec Frédéric Serfati et Assaad Debs.

CLIQUEZ ICI pour savoir ce qui s'est passé pendant la 1ère année du Palace

Bernard B
Moi, période night clubbing
En juillet 79, ce fut l'ouverture du Palace de Cabourg. J'y allais avec Diane. Fabrice avait vu les choses en grand : il avait réservé un train entier pour ses invités, ainsi qu'un car ! Une vision inoubliable fut l'arrivée sur le quai de Roland Barthes, plus professoral que jamais avec son cartable à la main et entouré d'une nuée de jeunes minets ! La nuit d'ouverture me laissa un goût bizarre : j'ai eu l'impression d'être dans un rassemblement de zombies. Peut-être était-ce la poudre blanche qui encombrait les narines d'une grande partie des invités ? Il paraît qu'au petit matin, un père de famille local est venu chercher sa progéniture sur la plage transformée en lieu de débauche ! Le lendemain, quelques happy few dont Diane, Babsy et moi, passèrent la journée au Club 13 de Claude Lelouch près de Deauville. Etaient également là, à part l'équipe du Palace, Helmut Berger, ivre mort, avec Clio Goldsmith, et dans l'après-midi Serge G. et Jane B. Le Palace de Cabourg ne connut pas le succès attendu.
 
Dîner au Privilège, 1980 : Edwige, Ursula Rodel, Frédérique Lorca, Lisa Rosen,
Vincent Daré (extrait du blog d'Edwige)

En 1980, Fabrice ouvrit le Privilège, sous le Palace, plus élitiste.
La première partie de l'histoire s'est terminée le 14 juin 1983 avec l'enterrement de Fabrice, mort non pas du sida comme beaucoup l'ont cru mais d'un cancer du rein.


A lire : 'LES ANNEES PALACE' de Daniel Garcia (Flammarion)
LE PALACE : REMEMBER de Jean Rouzaud et Guy Marineau

 Philippe MORILLON Une dernière danse ? Journal d’une décennie (7L – Steidl)
 Alicia DRAKE Beautiful People : Saint Laurent, Lagerfeld : splendeurs et misères de la mode (Denoël)
Un article sur le Palace de Didier Lestrade dans 'Têtu'






Autres lieux :
La rue Sainte Anne : le COLONY, le PIMM'S, le BRONX...
La MAIN BLEUE, à l'origine une boîte d'immigrés africains à Montreuil et qui est devenue en 77/78 le rendez-vous du Tout Paris noctambule : spectacle surréaliste de toutes ces Rolls garées en pleine zone. Karl Lagerfeld y organisa une soirée Moratoire noir qui fit scandale à cause d'un spectacle de fist fucking. Serge Kruger y fut DJ, avec l'aide de Djemila.

Les BAINS DOUCHES, rue du Bourg l'Abbé. A connu plusieurs ouvertures et réouvertures, à partir de 1978 : ce fut pendant les deux/trois premières années un endroit glacial (on était alors en pleine cold wave) mais où il fallait être vu : il y avait là souvent COLUCHE (qui était un des propriétaires), Claude CHALLE, Philippe STARCK, Serge KRUGER et sa bandePhilippe KROOTCHEY, qui était DJ - Il y avait aussi des concerts : j'y ai vu Suicide et Clint Eastwood le chanteur de reggae. Je me souviens que ce soir là, certains étaient venus en croyant voir le VRAI Clint Eastwood ! C'est devenu ensuite LA boîte des années 80.

LINDO VEGAS, des Go-Go Pigalle, a pris des centaines de photos aux Bains-Douches quand il y travaillait dans les années 80. Vous pouvez en voir un grand nombre sur sa page 

Le BROADWAY MELODY, rue de la Ferronerie, qui était au départ vers 1973 un bar rétro dans une cave tenu par un couple gay, et qui est devenu par la suite le BROAD, plus hard.

L'AVENTURE, avenue Victor Hugo, la boîte très Jet Set de la chanteuse DANI
L'APOCALYPSE, rue de Ponthieu, qui méritait bien son nom
L'ELYSEE-MATIGNON, très fréquenté par le showbiz, Gainsbourg et Roman Polanski y traînaient tous les soirs -

Cafés : le FLORE - Le MABILLON, la terrasse clone de Paris - le DAUPHIN, la rue de Buci

'LA VAGUE ELITISTE', une aventure en BD de Z Craignos

L'équipe : Fabrice EMAER - Claude ARENSAN - Guy CUEVAS, DJ - Sylvie GRUMBACH, l'attachée de presse - Gilles ROIGNANT - Gérard GAROUSTE, décorateur du Palace - Dominique SEGALL - Elie SCHULMAN - A l'entrée : PAQUITA PAQUIN - EDWIGE et Jean-Louis JORGE, qui fut aussi son mari - Jenny BEL AIR - MARILYN - François BAUDOT -

Alain PACADIS
et Jenny BEL'AIR

Les habitués : Alain PACADIS - Karl LAGERFELD - Jacques DE BASCHER - Loulou de LA FALAISE et Thadée KLOSSOVSKI - Paloma PICASSO - Joan Juliet BUCK - Antonio LOPEZ - Odette MORLOCK - Bernard MINORET - Le capitaine CAPTA - DOUGLAS, un viking américain hétéro qui tint la porte du Sept en 1974 et fit fantasmer pas mal de folles - Michel GUY - Johnny PIGOZZI - Clio GOLDSMITH - Mick JAGGER -Maria SCHNEIDER - DANI - Frédéric MITTERAND - Andrée PUTMAN - Jean-Paul GOUDE - Grace JONES - JOELLE - MARIE-ANGE - KENZO - Yves SAINT-LAURENT - Pierre BERGE - Joël LE BON - MARILYN - François DYMANT, qui photographiait tout ce petit monde pour 'Le Palace Magazine' - Diane et Babsy OSSUDE - FOC KAN, qui possède un trésor de photos de cette époque - Diane et Minnie de BEAUVEAU-CRAON - Andy WARHOL - - Patrice CALMETTES - Martin FRANCK - FANFAN et FABRICE - JEAN-FRANCOIS - FREDDIE, le Jamaïcain qui faisait partie de 'Sheila B. Devotion' - Yves MOUROUSI - Alice SAPRITCH -Thierry LE LURON - Serge KRUGER et la 'bande au bandeau' - Yves ADRIEN - Philippe MORILLON - Dominique GANGLOFF - TITI ROGNON - DAPHNE - BABETTE - MARIE-HELENE MASSE - Adeline ANDRE - ELYETTE - Marie BELTRAMI - François WIMILLE - David ROCHELINE - Patrick EUDELINE - Thierry ARDISSON, Alain BENOIT et l'équipe de FACADE - L'équipe d''EGOISTE DE LUXE' - Philippe HEURTAULT - Henri FLESH - Dominique FURY - Philippe KROOTCHEY qui fut le DJ des Bains-Douches - Roland BARTHES - PIERRE ET GILLES - Caroline LOEB ("C'est la ouate") - Leslie WINER - Les "Juniors" : Cyrille PUTMANEva IONESCO, Christian LOUBOUTIN, Ann SCOTT -
Le monde des nightclubbers vu par Philippe MORILLON
Eté 77 :Torpeur et punkitude. Au cœur de la métropole, prisonniers de l'asphalte qui fond, 8000000 New Yorkais se voient invités au Grand Trianon.
...Aujourd'hui comme hier dans l'air bruissant de mille choses étaient réunis ici , Maria Niarchos et Ghislaine de Polignac; Gilles Dufour et Jean-C. Pigozzi; Jacqueline de Ribes et Michel de Grèce; Thierry Beherman, Jean-Charles et Jackie de Ravenel; Diane de Beauvau-Craon et Florence Grinda; Georgina Brandolini et Betty Catroux; Marie-Hélène et Guy de Rothschild; Christina Onassis et Andy Warhol; Mick Jagger et Sao Schlumberger; Stavros Niarchos et Inès de la Fressange; Karl Lagerfeld et François Wimille; Nicole Wisniak-Grumbach et Edmée de la Rochefoucauld qui tous passeraient, à n'en point douter, la plus délicieuse des soirées. (Yves Adrien)

Patrice CALMETTES, Paloma PICASSO et un ami. Patrice a fait venir à Paris le groupe de danseurs travestis brésiliens 'Dzi Croquettes' qui ont été la coqueluche du tout Paris en 1973-74. Parmi eux, Wagner, Ciro, ..

Martin FRANCK, qui fut une des premières victimes du sida à Paris

Bal costumé au Privilège
"Rose Palace", le documentaire de Colin LEDOUX, avec plusieurs témoignages d'anciens,dont votre serviteur, a été diffusé sur Planete TV en avril 2005

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